L'assurance retraite est "la garantie", pour tout travailleur, de pouvoir bénéficier d'une rente calculée en fonction de son âge et du nombre de cotisations versées lorsqu'il mettra un terme à son activité professionnelle, soit par choix soit parce qu'il aura atteint la limite d'âge légale pour pouvoir exercer son métier.
Mais comment fonctionne exactement l'assurance retraite ?
En France, l'assurance retraite se compose d'un régime de base, versé par la Sécurité Sociale via la CNAV, et d'un ou de plusieurs compléments versés par différents organismes selon le métier du cotisant. Bien que le régime de base de la Sécurité Sociale soit un acquis social de taille, il ne peut pas suffire à lui seul pour garantir un niveau de vie similaire à celui de la vie active : l'assurance retraite ne peut faire l'impasse sur une complémentaire qui est la plupart du temps obligatoire.
En matière d'assurance retraite, la population des travailleurs est divisée en trois catégories : les salariés du secteur privé, les fonctionnaires et les non-salariés (profession libérale, chef d'entreprise etc.). Pour leur complément de retraite, Les salariés du secteur privé sont affiliés à l'ARRCO. C'est également le cas des cadres, qui sont en outre affiliés à l'AGIRC. Pour les fonctionnaires, le choix du complément retraite est optionnel, et peut désigner le CREF, le CGOS ou la PREFON. Pour les non salariés, l'assurance retraite passera par la caisse vieillesse RSI ou par la CIPAV en fonction du type d'activité qu'ils exercent.
Pour consolider encore leur assurance retraite, la plupart des travailleurs choisissent de cotiser pour un complément de retraite supplémentaire, souscrits auprès d'organismes privés. Dans ce cas, l'assurance retraite est constituée par capitalisation (suivant le fonctionnement de l'épargne) et non plus par répartition (les pensions des retraités sont financés par les cotisations des travailleurs en activité).